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Devenir-présent

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18 novembre 2010

Launisch

Je veux écrire l'amour après la mort. Je veux de la confiance et pas du vide, du vent ; le vent sera bien assez glacial. Je t'aime et j'n'ai que le droit de l'écrire et de me plonger dans tes yeux océans. Please, love me. Please, don't leave me. Take my hand.

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18 novembre 2010

Une sorte de gorge époumonée.

En voici en voilà, de l’attachement.Mes pieds sur terre, tu parles. Une fausse colère dans mon ton, dans mes gestes.Ca y est, tu es un bout d’équilibre et je voudrais que tu l’assumes, que tu l’acceptes Je voudrais que tu ne recules pas derrière mes mots et mes sentiments d’yeux qui brillent.Tout manque vite dans ta personne. Ton air, ta générosité, ta voix, tes mains posées sur moi. Mords-moi les seins que tu me possèdes. Ma gorge en feu, mon corps en flamme. Tu n’es pas acquis, tu n’es pas mien, toutes ces banalités. Dévore-moi, déforme-moi pour qu’aucun autre après toi ne puisse me faire ressentir tout cela. Je reprends à peine des auteurs pour t’exprimer mon tendre arrachement. Ma tendresse grandissante.

« Tant pis, je me crame, je me brûle. »

4 juillet 2010

après moi


Je n'aime pas les fins mais la continuité.

Les belles gens, les amours. Breathe me again.

28 juin 2010

Se bouger la cacahuète.

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Allons allons, un peu de fraîcheur dans cet esprit écervelé !
Quitter cette amertume, aller de l'avant, rire, arrêter de pleurer en voyant les murs rétrécir, me saisir du soleil, me saisir à bras le corps de ce que je veux - à l'avenir, au présent, et ne pas faire état du passé. Ce n'est plus sain de regarder la beauté des autres et d'oublier ce qu'on est. "Je croyais apprendre à vivre, j'apprenais à mourir." et se rendre compte que "survivre n'est pas si sorcier"
S'ennuyer de ses petits camarades qu'on va retrouver pourtant bien vite.
Je suis à la merci de mon manque d'attachement, du sentiment d'abandon.
Comblez-moi.

31 mars 2010

Arrêtez le monde, je voudrais descendre

arr_tez_le_monde


Manger beaucoup de culture. S'en foutre. Mais pleurer devant une pièce de théâtre qui montre comme c'est facile la vie, même si la douleur, même si l'absurde.
Retenir des phrases, des airs, des idées. Oh, les idées pour feindre d'avancer, pour se construire en quelques mots - en un clin d'œil -

"It would be a sort like shooting a mockingbird, wouldn't it ?" To kill a mockingbird

"Elle ne voulait plus mourir, jamais. C'était net. Elle n'y croyait plus à sa mort."
-
"Oui, tout à fait lâche, Lola, je refuse la guerre et tout ce qu'il y a dedans... Je ne la déplore pas moi... Je ne me résigne pas moi... Je ne pleurniche pas dessus moi... Je la refuse tout net, avec tous les hommes qu'elle contient, je ne veux rien avoir à faire avec eux, avec elle. Seraient-ils neuf cent quatre-vingt-quinze millions et moi tout seul, c'est eux qui ont tort, Lola, et c'est moi qui ai raison, parce que je suis le seul à savoir ce que je veux : je ne veux plus mourir." Voyage au bout de la nuit, L-F. Céline

"Die Welt versinkt unter uns. Amen." Der Kontrabass, P. Süskind

"Ich kenne nichts Ärmeres
Unter der Sonn', als euch, Götter!" Prometheus, Goethe

et des tonnes de mots à manger, toujours, à engloutir, à garder au fond du ventre. Vrombir.

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31 mars 2010

VERDAMMTES MÄDCHEN

skate

J'apprends doucement à rentrer du côté du mépris. Tout ce que je fixe trop longuement dans cet endroit d'études m'agace ; les comportements ne sont jamais ceux qu'on s'imaginait. L'ouverture d'esprit est une idée fausse, contre-pensée, presque. Je n'aime plus les cris stridents et routiniers qui font monter en moi l'agacement et une pointe infâme de mépris. Je rebondis étrangement. Quelle réaction quand je m'élèverai, grosse voix et terrible coup gratuit. Les gens ne comprennent jamais la méchanceté gratuite. Puis-je prendre le risque de faire mal aussi odieusement ? Penser vrai dans le ton sec et le ton las. Je n'ai pas toujours envie d'être marrante. Pourtant, je tiens aux épaules de mes copines de presque une année scolaire qui tourne vite. Je tiens aux blagues propres à ce lieu qui me fatigue - je manque cruellement de courage - mais j'ai comme l'impression que tout s'arrache à moi comme les prémices de l'angoisse. Alors on regarde les trains, on organise du voyage.
Discuter à des Berlinois me donnerait confiance - fragilité - et changerait mon mode de pensée. Arriver à Lyon et serrer l'une des perles de sa vie, elle qui a les bras frêles mais forts. Je parle d'aimer. Aimer comme le garçon m'obsède, dans sa beauté, sa tendresse et son tact, le plus souvent.
I am a bomb.

26 février 2010

Le véritable hiver.

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Imposant.

26 février 2010

Bon dieu, quelle puissance, une mère.

  

J_ai_tu__ma_m_re___affiche

22 décembre 2009

Lyon la ville lumière


De l'alcool et de la fumée sur du west coast qui te rend pseudo cool. Wax Tailor qui redonne du goût à la musique, et NTM qui traîne. Je ne suis pas une intellectuelle : j'aime trop de choses, mes critiques se floutent, mes yeux divaguent et mes lectures prennent toujours du retard. Je bois des gorgées de whisky, de bière et de vodka grenadine dans des verres plus gros que des shooter. Le sentiment de contrôle. LOST CONTROL.
J'engage un duel avec moi-même : le piège c'est de vivre ; le risque, donc.
Lyon est une ville qu'on apprivoise petit à petit, quelques weekend, quelques rues et quelques bus pour nous rappeler qu'on peut se sentir chez soi. De la colère contre des gens qui ruinent la personnalité d'une amie. Des cris ; beaucoup de cris, et des excuses, du calme, des larmes, des tremblements.
Geniessen.

21 décembre 2009

Icare et ses ailes

Vin___173


Ceci signifie apprécier cela.
Toutes les petites accumulations qui irritaient jusqu'alors s'envole, s'éparpillent autour de moi et ne sont plus un piège. Apprendre à désaimer est quelque chose de douloureux mais désaimer naturellement, spontanément, d'un mois à l'autre, c'est une véritable calamité ; et un mal pour un bien.
La colère m'est fatigante mais me constitue mon plus sincère sentiment. La colère est celle de toute une vie.
J'appréhende doucement les départs, les distances, les incompatibilités mais les injustices, pas encore, trop jeune, trop de cris face aux adultes méprisants, méprisables.
J'apprends l'ailleurs, le mouvement de mon corps au milieu des gens, une élégance nouvelle, naissante.
J'ai à donner.

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